SOCOMEC adhère à la plateforme FFLOR (Future Factory @ Lorraine) du CEA, installée dans les locaux de l’usine PSA de Trémery-Metz (Moselle), et entend ainsi prendre place dans la nouvelle génération des Usines 4.0.

Un laboratoire ouvert pour l’Usine du futur

Socomec vient d’adhérer à la plateforme FFLOR (Future Factory @ Lorraine) installée dans les locaux de l’usine PSA de Trémery-Metz (Moselle).

La plateforme créée au début de l’année 2017 par CEA Tech, direction de la recherche technologique du CEA, vise à structurer une filière « Usine du future » d’excellence dans la région Grand Est. Elle bénéficie du soutien de la région Grand Est et de l'Etat, et a nécessité plus d'un an d'études et 4 millions d'euros d'investissements.

Socomec rejoint ainsi la douzaine de partenaires industriels de la plate-forme, parmi lesquels on compte Grundfoss, PSA, Schneider Electric, SEW Usocome… Une vingtaine de partenaires sont attendus d’ici la fin de 2017.

Pour Philippe Watteau, directeur de l’institut List de CEA Tech, : « Cette plate-forme a pour vocation d’être un laboratoire ouvert ("open lab") sur l’usine du futur en faisant travailler ensemble utilisateurs finaux, intégrateurs et fabricants d'équipements. Une fois validées, les solutions de production conçues sur place ont vocation à intégrer le matériel dans les lignes de production. Tous les industriels pourront partager leurs expériences et chercher comment accélérer leurs cycles de production »

Objectif : une usine plus ergonomique

Une précédente collaboration avec CEA Tech avait permis à Socomec d’élaborer une technologie de détection d’arcs électriques dans les installations photovoltaïques, déployée dans une de ses solutions. En février 2016, le groupe alsacien avait passé un nouvel accord avec le CEA axé sur ses futures générations de convertisseurs d’énergie.

En adhérant à la plateforme FFLOR, Socomec entend mener des expérimentations dans le cadre de son nouveau projet prospectif sur l’industrie 4.0 (robotique collaborative & cobotique, logistique intelligente, réalité virtuelle, réalité augmentée...). L’entreprise pourra notamment réaliser des essais à partir des équipements disponibles sur les 1 000 m² de la plate-forme FFLOR.

Le premier sujet portera sur la réduction de la pénibilité des postes et l’amélioration de l’ergonomie et des systèmes de préhension au niveau des opérations de montage. La réalité virtuelle sera expérimentée dans un deuxième temps dans le but de former les opérateurs.

En savoir plus sur le stand (A14) de CEA Tech à l’occasion du Salon des Industries du Futur de Mulhouse, les 14 et 15 juin 2017.

A propos de CEA Tech :

Au sein du CEA, identifié par Thomson Reuters comme l’organisme de recherche public le plus innovant en Europe et deuxième au monde, CEA Tech crée de l’innovation technologique pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises par la performance et la différenciation des produits.

Grâce à ses 4500 collaborateurs, CEA Tech développe et transfère des technologies génériques qui couvrent la majorité du champ des applications industrielles traditionnelles jusqu’aux filières "high-tech" les plus avancées et s’adressent à toutes les tailles d’entreprises. Il déploie cette dynamique dans l’ensemble des régions françaises en accompagnant ses partenaires locaux dans leur démarche d’innovation et contribue ainsi à la création de valeur et d’emplois pérennes sur le territoire au plus près des besoins industriels.

Dans le cadre de son déploiement dans la région Grand Est, sa mission est de transférer les technologies génériques maîtrisées par le CEA et de participer au développement de nouvelles filières industrielles, dont l’Usine du Futur, en collaborant avec les acteurs académiques et en renforçant le dispositif de création de nouvelles entreprises innovantes.